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courtesy of Adelino Dinis #198.040.4500114
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500486
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500486
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500736
courtesy of the owner #198.040.6500021
courtesy of the owner #198.040 5500293
courtesy of the owner #198.040.6500021
#198.040.6500045
courtesy of Adelino Dinis #198.040.6500045
#198.040.6500122
courtesy of Adelino Dinis #198.040.6500129
Grand Prix of Angola 1957 – courtesy of Adelino Dinis #198.040.6500311
courtesy of Adelino Dinis #198.040.5500388
courtesy of Adelino Dinis #198.040.5500388
Rallye de Monte-Carlo 1956 – Archives Maurice Louche #198.043.5500426
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500433
In Memoriam, John Fitch, 4 August 1917 – 31. October 2012, winner in Class GT-MM 1955 #198.040.5500758
courtesy of Paul Russell #198.040.4500001
courtesy of the owner #198.040.4500072
courtesy of courtesy of the owner #198.040.4500076
#198.980.4500132
#198.040.5500189
#198.040.5500192
#198.040.5500374
#198.043.5500413
courtesy of courtesy of the owner #198.040.5500519
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500764
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500764
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500764
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500764
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500764
courtesy of Jan Lühn #198.040.5500749
#198.040.5500824
courtesy of Axel Schütte #198.040.5500848
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500876
courtesy of Hans Kleissl #198.040.5500876
#198.040.6500284
#198.040.6500160
courtesy of Hans Kleissl #198.040.6500122
courtesy of Paul Russell and Co. #198.040.7500039
courtesy of Paul Russell and Co. #198.040.7500077


REGISTER NO. 2 PRÉFACE


Eric le Moine

Eric Le Moine, Mercedes-Benz Museum – Stuttgart – Germany 2012

Chers amis,

6 ans après ma première édition, j'ai le plaisir de vous présenter le second tome du registre des «Mercedes-Benz 300 SL coupé ou Gullwing».

Après le 1er tome édité en 1981 par Hans Hürlimann à 100 exemplaires pour le Club Mercedes-Benz 300 SL en Allemagne, je veux rendre hommage à celui qui m'a fait confiance en 2006 pour continuer à partager sa passion pour la rédaction de ce régistre.

Des rencontres il y en a eu tant, collectionneurs ou passionnés de ce modèle mythique, et toujours cette envie de partager des histoires, des anecdotes où des heures d'echanges n'auraient suffi à clore notre conversation.

Et puis en 2010, une rencontre au « Mans Classic » avec Michael Bock, qui a bien voulu m'aider à poursuivre cette « aventure » avec des informations indispensables pour la crédibilité de cet ouvrage.

Des recherches et un travail remarquable de toute l'équipe de Jürgen Wittmann et de Gerhard Heidbrink me permettent de vous présenter aujourd'hui un NOUVEAU régistre illustré qui, je l'espère, continuera à vous faire partager notre passion ... pour celle que nous considerons UNIQUE dans l'histoire de l'Automobile, le coupé Mercedes-Benz 300 SL.

Bonne lecture,
et passionnément votre,
sign Eric Le Moine
Eric Le Moine

Michael Book

Michael Bock, Leiter Mercedes-Benz Classic


Cher lecteur,

Le coupé Mercedes-Benz 300 SL est un des véhicules les plus importants et plus fascinants de l’histoire automobile. Ce n’est pas seulement du à ses impressionnantes performances en tant que voiture de course, mais également pour ses formes magnifiques sculptées par ces singulières portes à élytres.

La presse commerciale suit avec enthousiasme le parcours de cette voiture depuis 1954. Dès sa création, le modèle à élytres est un modèle de collection extrêmement populaire. De nombreux fans clubs spécialisés par ce type de voiture ont rapidement été crées.

Les plus grands fans de la 300 SL ont publié les premiers registres en 1978 : les adhérents pouvaient également consulter les catalogues recensant plus de 1400 véhicules. Ces catalogues constituent également une base de données très fournie sur les informations de production et de propriété des voitures. Eric Le Moine a ouvert sa base de données à certains cercles d’intéressés en 2006. Cette seconde édition marque néanmoins le début d’une nouvelle phase : cette nouvelle version contient des mises à jour et de nouvelles informations. Eric Le Moine apporte également une nouvelle dimension à cet ouvrage en ajoutant des illustrations photographiques.

Ainsi ce catalogue reflète le haut niveau d’intérêt et les attentes élevées des collectionneurs quant à la qualité, l’originalité et l’histoire personnelle de chacune de ces voitures. Cet ouvrage revendique également des valeurs de transparence comme gage d’authenticité, des caractéristiques très estimées dans le milieu des collectionneurs, mais également aux yeux de Mercedes-Benz Classic.

Le registre se concentre particulièrement sur le concept d’originalité. Dans le but d’augmenter la valeur de la W198, produite en nombre limité, il est encore plus important de garantir une transparence parfaite. Ce registre joue un grand rôle à cet égard.

A la lumière de ces quelques mots, je souhaite au catalogue de la 300 SL un franc succès. Cher lecteur, je vous souhaite une découverte intéressante et beaucoup de plaisir à parcourir ces pages. Laissez-vous inspirer encore et encore par la 300 SL – un des véhicules les plus importants et les plus fascinants de l’histoire automobile.

Cordialement ,
sign Eric Le Moine
Michael Bock

Directeur de Mercedes-Benz Classic



REGISTER NO. 2 INTRODUCTION

Lors du Salon Automobile de New York en 1954, la présentation du Coupé Mercedes-Benz 300SL avait déjà impressionné les experts de l’industrie tout comme le public. Mercedes-Benz avait déjà étonné deux ans plus tôt quand elle avait lancé sa première voiture de course depuis la fin du second conflit de la deuxième Guerre Mondiale.

La voiture de course 300SL a eu du succès dès le début ; dès sa première course en Mai 1952, elle finit en seconde place au Mille Miglia, la légendaire course italienne aux milliers de kilomètres. Cet évènement a été suivi de quatre victoires dans quatre courses, dont deux doubles victoires, une triple victoire et une quadruple victoire. Ces succès de course, et particulièrement la victoire à la Carrera Panamericana – une epreuve épuisante de plus de 3000 kilomètres à travers le Mexique – ont attiré l’attention de l’importeur principal de Mercedes Benz aux Etats Unis. Max Hoffman a réussi à faire ce que personne ne croyait possible ; il a persuadé le comité Daimler-Benz à Stuttgart de lancer la 300SL sur le marché comme une voiture de sport de production.

Les fameuses portes à élytres, une caractéristique nécessaire pour l’innovante structure spatiale tubulaire, explique le surnom de ‘papillon’ de cet incroyable véhicule. La voiture générait d’ores et déjà beaucoup de titres de presse pour ses performances à couper le souffle. La W198 (la désignation interne pour la série de voiture de sport 300SL) était une véritable prouesse, particulièrement grâce a son système d’injection de fuel révolutionnaire. Les premières séries de production s’adaptaient au moteur à quatre temps, ce qui a stimulé les technologies avancées de gestion de fuel. Ces poussées technologiques ont permis d’améliorer la performance et l’efficacité de la voiture.

La presse automobile en était bouche bée. En Janvier 1955, le journaliste britannique John Bolster a écrit dans Autosport ; « La Mercedes Benz 300SL est une voiture magnifique d’apparence et capable d’une performance incroyable. Sa construction et sa finition sont du plus haut nivaux, et le design en lui même est déjà un tour de force. Elle a de parfaites habitudes de trafic, et il faut avoir conduit la voiture sur une vraie route pour comprendre la pure joie que celle ci procure. Il y a d’autres voitures qui sont plus faciles pour les conducteurs moins expérimentés, mais pour l’homme compétent avide d’exploiter tout son potentiel, cette voiture est l’une des meilleures sur terre. »

Heinz Ulrich Wieselmann, éditeur en chef de 'Auto, motor und sport', s’exprime de manière encore plus enthousiaste au sujet de la voiture en Octobre 1955 : « C’est vraiment l’une des voitures de production les plus étonnantes qui ait jamais été construite sur cette planète. C’est l’histoire d’une voiture de course pur sang, qui a émergé d’une maison de prestige, composée de différents éléments – et qui a impressionné le monde des pistes de courses sur deux continents après qu’elle ait laissé le reste de la compétition loin derrière elle. C’était en 1952. La SL a disparu après une saison de course particulièrement réussie et plus de deux ans se sont écoulés avant qu’elle ne réapparaisse soudainement, désormais produite en série avec 25% en plus de puissance de moteur. Une voiture de course ? L’équipe de course Mercedes l’appelle ‘un boudoir sur roues’. On peut s’y promener sur les grands boulevards à la vitesse d’un cycliste sans faire le moindre bruit – et avec la même facilité, la voiture peut atteindre une vitesse fulgurante.

La 300SL est rapidement devenue la voiture de course de rêve – admirée par beaucoup mais conduite par peu. Ceci est largement du a son prix de l’époque de 29 000 Deutschemark, une somme d’argent qui en 1952 aurait été suffisante pour acheter six VW 1200 Beetles ou trois Mercedes Benz 180. Néanmoins, à la fin mois de décembre 1955, plus de mille véhicules étaient sortis de l’usine, dont 930 vers l’exportation – une proportion remarquable même pour un poids lourd de l’exportation tel que Mercedes Benz.

Un total de 1400 unités de 300SL ont été construites à Sindelfingen entre Aout 1954 et Mai 1957, dont 29 avec un corps en alliage léger et une expérimentale avec une carrosserie en plastique. A cause de leur rareté, les modèles papillon et alliage léger, qui pèsent approximativement 70 kilos de moins et qui ont été développées personnellement pour certains clients, sont aujourd’hui encore plus prisés.

Que ce soit avec une carrosserie en acier ou en alliage léger, la production des voitures de sport 300 SL était également un succès dans le monde du motosport ; John Fitch et Kuret Gessl ont conduit ce modèle jusqu'à la victoire dans la catégorie GT à la course de la Mille Miglia en Mai 1955. La même année, Werner Engel a gagné le Championnat du Relais Européen en conduisant une 300SL. Aux Etats Unis, Paul O’Shea a décroché en 300SL le titre de classe D au Championnat National des Sports de 1955, une performance réitérée l’année suivante. La 300 SL a même inscrit à son compte deux victoires dans la course Liege-Rome-Liege – une course difficile et d’endurance d’environ 5000 km : en 1955 avec l’équipe belge Olivier Gendebien et Pierre Stasse, et l’année d’après avec Willy Mairesse et Willy Guenin.

Au Salon Automobile de Genève en Mars 1957, Mercedes Benz a dévoilé la version roadster de sa voiture de course, comme une héritiere au coupé ”papillon“. Max Hoffman a immédiatement vu un potentiel de vente énorme sur le marché américain. Des modifications de l’espace tubulaire ont rapidement rendu possible l’aménagement de portes normales, pré requis évident pour une variante décapotable.

Elytres ou roadster ? Le choix entre ses deux variantes de la 300SL relève finalement des gouts personnels. L’allure de la 300 SL papillon survit encore aujourd3hui. Non seulement elle a été élue ‘meilleure voiture de sport du siècle’ par un comite de juges internationaux en Décembre 1999, mais elle est vendue très régulièrement à des prix très élevés sur les marchés de collectionneurs.

L’éditeur en chef Heinz Ulrich Wieselmann résume parfaitement le caractère de la 300SL dans le numéro mentionné ci dessus de 'Auto, motor und sport' ; « La SL est une voiture de sport avec tout les attributs d’un véhicule de luxe. Elle peut se vanter de performances incroyables de manière citadine et raffinée – un exemple brillant des capacités et de l’esprit d’ingénierie de la plus vieille industrie automobile du monde. C’est une voiture dangereuse – dangereuse comme un grand amour peut l’être ou comme peut l’être une bête sauvage mal dressée. Parmi les voitures de sport de notre temps, la Mercedes Benz 300SL est la plus raffinée et la plus audacieuse – une voiture de rêve. ». Que dire de plus ?